17 mars 2009

2009 - rue Ternaux


L'immeuble du fond c'est réhaussé de 2 étages, et les voitures encombrent tout, le macadam a remplacé les pavés.
Mais où était la Maison Ribailler ?


XXè siècle début - rue Ternaux


On n'y voit pas vraiment les 600 ouvriers de la Maison Ribailler! ça devait être un dimanche  …
Surtout : voie large : les voitures mécaiques n'encombrent pas, n'est ce pas ?



Rue ternaux : Maison Ribailler

Toujours dans le livre de' Alain Rustenhlz "Des sublimes Paris Ouvrier aux camarades" - Ed Parisgramme Nov 2003 :

Maison Ribailler, rue Ternaux
"C'est un grand atelier qui fait de la fabrication de meubles massifs en série dès 1848 : le bois s'y entre brut et en ressort prêt à poser dans votre intérieur ; plus de 600 ouvriers y travaillent en 1865.
La maison Ribailler sera tranferée ensuite place de la Bastille : son atelier 74 rue Amelot et son magazin 94 Bl Beaumarchais"

2009 : Plan de notre pâté de maisons

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Le 6 rue Neuve Popincourt a une façade au 18 rue du Marché popincourt.
Le 8 rue Neuve Popincourt a une sortie rue du Marché Popincourt.
Dans ces 2 cas, durant la majorité du temps les ateliers du Rch donnaient sur ces 2 rues.
Alors, on plonge forcement dans les rues d'à côté.


N° 8 rue Neuve Popincourt 2009

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Une partie de la façade actuelle du 8, dit le bâtiment de la poste
(pourquoi ? …) construit en 1987 : que des logements.


N° 8 rue Neuve Popincourt XIXè siècle

Alain Rustenholz reprend une citation de Denis Poulot dans "Le sublime", histoire du mouvement ouvrier français de 1789 à 1870 :

"Pihet, 8 rue Neuve Popincourt. 
L'une des grosses entreprises mettalurgiques que cite Poulot, où "l'on fait des bielles pour les machines de 600 chevaux".


N° 11 rue Neuve Popincourt, 2009

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Le fond de la cour ; ça sent plus la chaise longue au soleil que la sueur du travail…

N° 11 rue Neuve Popincourt, 2009


Derrière la porte d'entré : les colonnes éléctriques, pas toutes jeunes, les pavés et la loge de la concièrge, mais il n'y a plus de concièrge ici comme la plus part des ailleurs.

N° 11 rue Neuve Popincourt, 2009


Le 11 vue de la rue : sa porte (et son digicode)
et les boutiques du Rch devenues logements.


N° 11 rue Neuve Popincourt, 1864 : Syndicat des ouvriers du Bronze

Le Syndicat des ouvriers du bronze

Fondé en 1864; il compte 360 adhérents à la fin du XIXè siècle, 641 à la veille de la Première Guerre mondiale. Les bronziers s'étaient mis en grève en 1865 pour la journée de 10 heures, et Marx avait organisé les secours que leur envoyent l'AIT.
La loi de mars 1848, fixant le temps de travail à 10 heures à Paris et à 11 heures en province, avait été abrogée six mois après sa promulgation ; au début du XXè siècle, on en serait encore à une journée moyenne de 13 heures, pouvant se prolonger jusqu'à 17 heures, et ce pour les enfants comme pour les adultes.
Les bronziers s'étaient remis en grève en 1867 contre les patrons qui voulaient interdire leur syndicat (sans le nom), qu'ils avaient été parmi les premiers à constituer. 

Source : "Des sublimes Paris Ouvrier aux camarades"
d'Alain Rustenholz - ed Parigramme Nov 2003

12 mars 2009

1971 Bottin téléphonique


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Regardons bien : déjà un début de tri des déchêts … si, si ;
Les franges avaient des messages donc.
PER292 1971(3)
 Archives de la Ville de Paris

2 mars 2009

N° 8 rue Neuve popincourt

Didier de l'atelier Schmitt m' a dit que l'atelier du n°8 de notre rue faisait partie, avant sa démolition en 1987, à l'entreprise Fondeur, du 67 rue Oberkampf.
J'ai donc été les voir.
C'est Françoise maintenant qui tient l'entreprise (d'une main de maître, il semblerait …)
Elle a participé avec beaucoup de présence et d 'interêt à un entretien que je lui ai proposé.
Bien sûr, il me faudra du temps pour mettre à profit tout cela.

Pourtant, grâce à son réflexe de recherche sur internet, nous sommes tombées sur une info, que je ne trouve pas anodine du tout :
au 8 rue Neuve popincourt, il y a eu une drôle d'imprinerie, pour le moment je n'en connais que ça (à suivre) : Imprimerie Perfecta

A suivre, à suirvre, 
et aussi Françoise, qui m'a dit bien des choses …




8 févr. 2009

schmitt : 16 è machine / 16

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schmitt : 15 è machine / 16

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schmitt : 14 è machine / 16

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Schmitt : 13 è machine / 16

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schmitt : 12 è machine / 16

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Schmitt : 11 è machine / 16


Schmitt : 10 è machine / 16

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Schmitt : 9 è machine / 16

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Schmitt : 8 è machine / 16

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Schmitt : 7è machine / 16

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schmitt : 6è machine / 16

schmitt : 5è machine / 16

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schmitt : 4è machine / 16

schmitt : 3è machine / 16

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Schmitt : 2è machine / 16

25 janv. 2009

Schmitt : 1 machine / 16

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15 janv. 2009

N° 14 rue Neuve popincourt -2008

Didier, Jean et Mr le patron de Schmitt GTI
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        Le nouveau porche Fouilloy       Cliquez pour agrandir!

                                            

14 janv. 2009

1997- 14 rue Neuve Popincourt

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1997- N° 14 rue Neuve Popincourt

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                  Façade du 14 avant démolitions-réhabilitations du 14 et création du 16


4 janv. 2009

SDF au 7bis (arrière de l'hôtel des Citadines)




Depuis septembre, il a choisi ce lieu. Par 2 fois lors de son absence, sur ordre de l'hôtel des citadines, tous ses effets sont passés à la poubelle, avec des gants, et désinfection finissant la tâche.
Le soir même il revenait, avec d'autres effets nécessaires, et se réinstallait.
Pour les fêtes, de nombreuses personnes de la rue lui ont amené des présents, et un compagnon de langue ( de l'Est, de part là bas…) vient régulièrement lui faire du ménage ou lui apporter les sapins laissés déjà sur le trottoir.
Ces matins là, il fait -5° dans notre rue.

Ce n'est pas le 1er SDF ancré dans notre rue.
En 1988, nous avons vu les premiers : 3 mecs et 1 femme, ils ont squatter le hamman fermé durant 1 ou 2 ans. Puis le hammen a été muré bien un an, avant le rachat pour L'architecte quoté qui a tout refait, ces même personnes continuaient à en faire leur repère.
Ces 4 SDF ou clodo, je ne serais dire, ont les a vu, après, quasi 15 ans faire la manche au feu rouge Parmentier, rue Oberkampf. Maintenant on ne les voit plus …

Revenons à notre SDF présent. 
Je ne pensait pas publier cela ;  je voulais faire intervenir sur ce blog, l'individu, autrement. Manque de temps, de technique.

Et une évidence : la rue vie comme ça en ce moment, là ou le squatte existait en 1990.
Il ne parle pas notre langue, il lit régulièrement un journal. Sortent, deçi delà, des personnes qui parlent sa langue et viennent le voir.
Il nous chante l'internationnal quelques soirs avec douceur, comme pour se réchauffer.

Voilà.
 
Nous aurons chacun notre pauvre ?

le 47 rue Oberkampf

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Sous le porche de cette adresse, j'ai vu : 
Il y a encore des pavés de bois, de ces pavés dont on parle dans les documents de la rue Neuve en 1903 ; donc il en existe encore.
Moins bruyant, que je trouve, et aux reliefs plus réguliers, que les pavées de pierre comme ceux du passage Beslay : un vrai tape-cu en vélo ceux-là.

le 16 02 09 = Françoise Fondeur (67 rue Oberkampf) ma fait connaître leur nom exact : "pavé de bois debout" (tenant compte du sens du bois dans la découpe) innusables, il y en a encore plein dans les villages de montagne, dit-elle.